Les beaux vélos - le Giant de Germain

Le mien est un Giant Expedition de 1992, un certain âge mais.. c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure confiture. En réalité son état témoigne d'un faible kilométrage. Un cadre classique, sans fourche suspendue pour gagner en légèreté.


L'article intéressera plutôt les passionnés de vélo, m'enfin, si vous êtes toujours là, c'est que vous vous intéressez un poil à ce sur quoi je vais m'asseoir pendant 8 mois.

Le cadre est donc en Alux T606 de Giant.

  • Point positif : c'est léger, quelques bons kilos en moins que le vélo en acier d'Edgar.
  • Points négatifs : si ça casse (et ça peut arriver) trouver quelqu'un dans la pampa sachant souder de l'aluminium est compliqué. Autrement, c'est moins flexible que l'acier ce qui veut dire que j'endure plus difficilement les aspérités des chemins, je vous donnerai des nouvelles de mes cervicales. 
Monté en LX Deore, le passage de vitesse se fait tout seul. Il ne m'a jamais été aussi agréable de faire du vélo et, étonnement, de monter une côte.

Les freins Magura hydraulique sont les plus efficaces, mais avec l'entretien qu'ils demandent, je doute que ce soit le meilleur choix (toujours dans l'idée de s'en sortir en cas de casse). 

Nos pneus Schwable Marathon sont renforcés, ils sont increvables et peuvent avaler plusieurs dizaines de milliers de kilomètres. 

Enfin, un guidon papillon pour être à l'aise. 


L'histoire du vélo... 
Après plusieurs mois de recherche sur Le Bon Coin, (il faut dire qu'un vélo de voyage coûte aux alentours de 1000€, on y réfléchit à deux fois...), je trouve ce Giant pour moitié moins. Il est beau et presque prêt à partir. Un vélo complet, pour un prix abordable. 
Sauf qu'il est à Valence, alors on s'organise avec Edgar à Aix pour aller le chercher. Les semaines jusqu'à la rencontre avec le vendeur passent, puis vient le jour. Edgar se lève à 5h du matin, moi je m'en inquiète plus. A 7h Edgar me demande si j'ai bien contacté le gars pour l'heure de RDV... et là oups. Ca m'est complètement sorti de la tête, je n'avais pas repris contact. 
Alors on l'appelle et on l'appelle, rien à faire, il ne répond pas, c'est samedi matin, il dort. Edgar attend deux heures puis m'annonce qui prend le train du retour. 
Je suis dépité, je m'en veux comme jamais... 
Puis je reçois cette photo : 


Ce bon con avait récupéré le vélo à l'heure et s'était entendu avec le vendeur pour qu'il ne me réponde pas. 
J'ai été heureux une journée entière. 

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