Après notre arrivée à Pasto, grande ville au sud de la Colombie, nous avons flâné et sur les conseils de notre hôte à la Casa Bici, la Laguna de la Cocha s'est imposée comme un passage obligé.
Vue depuis l'île
Au détour d'une rue
A quelques 2800 mètres d'altitude, ce lac formé par une barrage naturel datant de l'ère glacière et le second plus grand du pays.
Nous arrivons donc en bus dans un cratère gigantesque au centre duquel trône le lac. Aux abords, tout parait les pieds dans l'eau et d'un changement radical dans l'architecture, des maisons en bois tout droit sortie des montagnes canadiennes se hissent sur leurs piquets branlants.
Et l'on s'enfile le long d'un canal, bordée de ses maisons transformées en restaurants tant le village est devenu un attrait touristique. On se croirait à Venise. Des pontons en bambous passe d'une rive à l'autre, tout est colorée et sur l'eau flotte des barques allongées qui servent à la pêche de la truite et surtout à promener les curieux.
Nous voilà sur l'eau, l'embarcation file en direction de l'île savamment préservée à quelques centaines de mètres du bord. Un sanctuaire à la Vierge de Lourdes est la seule construction de ce vrai paradis écologique. On pénètre dans une forêt vierge peuplée d'espèces étonnantes et d'oiseaux que nous ne voyons pas.
On reprend notre tour du lac pour quelques pêches à la truite sur un ponton amarré aux roseaux immenses. Le gamin colombien (les Colombiens sont très touristes en leur pays) tire une belle truite au bout de son fil.
C'est belle et bien la spécialité du village mais nous n'avons pas assez faim pour en goûter et nous rentrons finalement.
Vue depuis l'île
Au détour d'une rue
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