Suivi voyage - Silvia



Il y a de ces endroits qui vous marquent et suscitent chez vous une émotion profonde et sincère. Bien souvent, je peux compléter ce tableau par une couleur, signe d'une rencontre ; une couleur vive éveillant de l'attachement, du bien-être, me confortant dans ce goût du voyage.

Nous arrivons à Silvia mercredi 24 octobre, sur les coups de 14h. Une étape de 26km, principalement de montée, à travers de magnifiques paysages plongeant dans la plaine. Au loin, nous distinguons Popayan, suite logique du parcours. Nous passons de 1600 à 2600 mètres d'altitude, l'air se fait plus frais et finalement plus agréable à respirer. Une légère brise en sortie de virage nous surprend et glace nos dos humides d'effort, il est temps d'enfiler une couche supplémentaire. La « Tienda Maria » (petite épicerie qui se trouve partout) nous offre un repas frugal que nous dégustons avec passion : des petits pains complets agrémentés d'un fromage frais local. La route se termine sur un plateau bordé d'une pelouse magnifiquement entretenue par le bétail.


Silvia, petite bourgade située en pleine réserve indigène, est une destination incontournable pour son marché du mardi. On y retrouve une communauté à la culture encore péservée, femmes et hommes portent de longues jupes bleue, bordées de rose, un poncho de la même couleur s'y ajoute.
Nous sommes en contact avec une famille marocaine venue s'installer ici après 3 ans de voyage en camping car à travers l'Amérique Latine. Une rencontre qui, encore une fois, laissera des traces...

Kika et Anouar endossent le rôle de professeur du lundi au vendredi de 8h à 14h, les trois enfants Meïssa, Mehdi et Maya ont ensuite quartier libre. Balade à cheval, cuisine, lecture et autres activités nous occupent durant ces quatre jours off. Nous partageons des moments forts avec cette famille hors normes (un portrait devrait suivre) et faisons le plein d'informations utiles. Kika nous met également en contact avec une communauté de pêcheurs sur la côte équatorienne, auprès de qui nous espérons pouvoir passer un peu de temps.
Ce plein de bonnes ondes, de partage et de bonne humeur nous motive pour la suite.


Je conclus cet article niché sous un toit à Popayan, que nous avons rejoins aujourd'hui. Demain, départ pour Pasto via la Panaméricaine et sa dense circulation.

Edgar










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