09/11 - 16/11
Quito
- 250 kilomètres nous séparent de la côte, quelques heures en bus,
plusieurs jours à vélo… Cette bifurcation ne nous semble pas
intéressante, nous optons pour la première option.
Il
nous faudra pas moins de 10h, tout de même, pour entrevoir les
premier reflets du soleil sur une mer agitée. Nous posons pied à
terre à Pedernales, ville entièrement rasée par le séisme de
2016, il est 17h30.
Il
semblerait que les goûts architecturaux des équatoriens, dans la
même lignée que ce à quoi nous avons goûté en Colombie, soient
uniquement tournés vers le besoin de se loger. Bien souvent, des
constructions inachevées, d'où pointent vers le ciel de longs fers
à béton rouillés telles des défenses d’après guerre. De
l’enduit, pour quoi faire ? Un toit en taule, des finitions
approximatives, et le tour est joué. Le budget familiale semble bien
souvent être porté sur l’automobile, flambante mais très
coûteuse à l’achat, en cause : les frais d’importation.
Il
est toujours 17h30, et nous mettons pied à terre dans ce pueblo
fraîchement reconstruit… Quelques coups d’oeil à droite, à
gauche, puis nous voilà remonté dans un second bus, nous acheminant
plus au nord. L’image de cette ville nous a malheureusement incité
à la quitter aussi rapidement que nous y sommes arrivé. Une
ambiance brumeuse de poussière et de gravats, un village encore
moins fini que les villages pas finis que nous avons l’habitude de
côtoyer…
Notre
campement se résumera en un bivouac sur la plage, bercés par le
bruit des vagues déferlantes nous plongeant dans un profond sommeil.
Quelques
coups d’oeils sur notre application phare “iOverlander”, bible
du voyageur autonome : des spots de camping en pleine nature, des
points d’eau aux points de ravitaillement, des bons plans
d’adresses peu onéreuses, ... nous atterrissons à Mompiche le
lendemain, final destination pour les 5 jours qui suivront.
Mompiche
Un
village de pêcheurs de petite taille, vraisemblablement mystique ?
Tous les voyageurs ayant le malheur d’y avoir mis les pieds y
auront largement allongé leur séjour. Possibilité d’y louer des
surfs, d’y acheter du poisson frais, d’y boire un bière sur la
plage en toute sécurité, voilà notre paradis. Un petit hôtel
bordant la plage nous loue un “””emplacement de camping”””
pour 6$, avec cuisine et bbq à disposition.
Le
village est cute, de grandes bâtisses à plusieurs étages, en
bambou pour la plupart, surplombent l’océan. Les petites rues de
terre battue sont agréables sous nos pieds nus, le climat y est
idéal. Tous les éléments sont réunis pour accueillir le touriste,
des petits bars de plage rythmés par du Hotel Costes servent de
magnifiques cocktails aux fruits fraîchement cueillis, les
Guesthouse sont nombreuses, la population accueillante… mais il n’y
a personne. Nous entrons en pleine saison et les locaux sont vides,
vides, vides. Un couple de mexicains vend de petits bracelets sur la
“main street”, quelques individus à la peau blanche se baladent
par ci par là… L’ambiance y est finalement très calme. Quel
dommage pour un village méritant toute l’attention des
backpackers.
Nous trouvons nos aises sur cette vague à fleur de roche défilant sur la gauche. Le soleil équatorien viendra vite à bout de notre peau d’européens. A vrai dire en une demie heure le tour était joué. Germain plus épargné, j’ai pu sentir la douleur de longues nuits durant. Je vous écris quelques jours plus tard, en pleine mutation de peau ; maman, sache que malgré tout ce que tu m’auras appris, il arrive de faire des ratés. “Errare humanum est, perseverare diabolicum” comme dirait ton père.
Arrivée à Quito en catastrophe sur les coups de 2h du matin. Le chauffeur crit, les passagers attendent, nous émergeons progressivement et sautons du bus, entre deux rêves. La maman de Xavier nous ouvre discrètement la porte, il est 2h30, dans 2h elle se lèvera pour se rendre au marché travailler, que dites vous d’une hospitalité comme celle-ci…
ça va aller le vélo,après cet intermède? heureusement que les coups
RépondreSupprimerde soleil épargnent le postérieur que vous allez de nouveau mettre
à l'épreuve!..;;; allez, bon courage pour continuer à nous faire rêver!
mamie