Mercredi 26
septembre, atterrissage sans encombres à Lisbonne. Le vélos,
emballés d'une simple tenue de plage, semble avoir supporté la
tendre manutention des agents aéroportuaires.
Nous finalisons les
préparatifs avec Germain qui nous rejoins le vendredi, et prenons un
malin plaisir à développer nos « skills » en matière
de frisbee plage.
Les jours passent
pour nous conduire à la veille du départ. Check list :
- « Louer » un billet retour : la Colombie, comme beaucoup de pays, n'accepte pas d'étrangers sans la preuve d'une sortie de territoire dans le temps imparti des 90 jours de visa. Il est possible de le louer pour 19 euros, valable 48h.
- Enregistrement des vélos : un élément qui nous était plus ou moins sorti de la tête. Ce n'est que la veille que nous commençons à nous en préoccuper, après la lecture d'un dernier forum mentionnant l'obligation de cette opération. Un premier sentiment de stress nous submerge, le premier d'une longue série, sans doute.Un simple appel à la compagnie suffit pour se rendre compte que Germain, 8 mois auparavant, par acte d'inattention, avait inversé son first name et son last name sur le billet.S'en suit une longue série d'appels, d'abord en France, puis en Turquie. Il est laborieux de se faire comprendre. H-15, la compagnie annule le billet, le service de paiement en ligne ne fonctionne pas, nous nous rendons à l'aéroport sans savoir si nous pourrons tous les deux embarquer.Je vous passe les détails, la bonne dose de stress, puis de soulagement : tout s'est finalement bien passé, jusqu'à notre première escale à Istanbul.7h30 pour transiter, assez pour nous convaincre de quitter l'aéroport et déguster un typique sandwich au poisson grillé sur les bords de la corne d'or, affluent du Bosphore. Impossible non plus de faire l'impasse sur les kebabs locaux. Nous reprenons l'avion quelques heures plus tard, la panse pleine, dans de bonnes conditions pour sommeiller les 15h nous séparant de Bogota.
[…]
Les t-shirts en
mérinos semblent en désaccord avec le temps que nous offre la
Colombie à notre arrivée. Nous surprenons même quelques rayons de
soleil, à l'opposée de l'idée pluvieuse que nous nous étions fait
de cette ville.
Bien entendu, les
deux gigantesques cartons de vélo (160x90x25mm, 30kg) ne passent pas
dans le taxi. Nous nous décidons de commencer l'aventure sur le pas
de l'aéroport, et prenons 1 heure pour pour tout remonter. Sans
connexion wifi, avec nos lointaines compétences d'espagnol (le temps
de s'y remettre), ainsi qu'une adresse inconnue au bataillon (« La
Guarida, Bogota »), il est ardue de prendre connaissance de
notre itinéraire. Vous devez commencer à nous connaître, nous nous
lançons sur la 4 voies sans plus attendre, à nos risques et périls.
Un grand sourire nous barre le visage, quel bonheur !
Les vélos pèsent
lourd... 40 kilos chargés (sans eau, ni nourriture). [Il est bien
connu du cyclo voyageur que les premiers jours constituent une phase
test visant à se délester de l'inutile. Du travail nous avons pour
les prochains jours.]
Le trafic est dense.
Les 2600m d'altitude mêlé à une pollution digne d'un pays en voie
de développement nous font rapidement suffoquer. Il nous aura fallu
pas moins d'une heure pour rejoindre le lieux de travail de Roland
Harper, un lieu et un personnage dont nous vous conterons la
fabuleuse histoire prochainement.
To be continued.
Edgar
Je palpite déjà pour la suite! Bravo
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